Inscrit (enfin) à un marathon

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Voilà cette fois-ci c’est fait: je me suis inscris à un (vrai) marathon. Le cheminement a été long, il reste à voir ce que sera la résultat.

Pourquoi pas avant?

Depuis que je cours (cela fait longtemps), j’ai toujours dit:

Je ne ferai jamais de marathon, pas envie de passer autant de temps sur asphalte!

Car à la base je pense (pensais) être un coureur de trail: ce qui me botte c’est courir dans les bois, sur les chemins, à la montage. Alors que s’est-il passé, qu’est-ce qui a changé? Il y a déjà longtemps (2011), j’ai commencé à courir sur piste. Le but: gagner en vitesse et en économie de course. On faisait juste de la VMA, donc du court (jamais au dessus de 400 m), et cela devait me servir pour le trail. En fait j’ai trouvé que ça m’a bien aidé.

En 2017 de retour de plusieurs années à Majorque j’ai continué avec régularité la piste à Verviers et au Sart Tilman, avec de plus en plus de séances au seuil (je mets en italique car pas envie d’expliquer en détail ce que ça veut dire). Les objectifs principaux sont toujours des ultras, par exemple la Transgrancanaria, la Transvulcania, Olne-Spa-Olne, …

Mes temps de référence aussi bien sur marathon que sur semi sont… merdiques. Sur marathon vu que je n’ai jamais fait un qui soit plat et sur route, ça doit être au delà de 5 heures. Sur semi, aucune idée. En 2022 autre changement dans les entrainements, je mise sur une augmentation et une régularité du volume, pour tourner au dessus des 100K par semaine. Jusqu’il y a peu je continuais de penser: un marathon: pas pour moi…

Pourquoi maintenant?

Pas mal de potes en ont couru un, parfois même alors que ça fait peu de temps qu’ils courent. Donc petit à petit, l’idée fait son nid. Certaines séances de qualité qu’on fait son du type prépa marathon, ça me dérange de moins en moins de faire du volume de qualité et de bouffer de la piste.

Sans doute le turning point c’est le semi-marathon de la Province de Liège: dans ma tête si le semi passe pas mal, ça veut dire qu’il faut tenter le marathon. Aussi, je me dis que le marathon ce sera un one shot: ça passe ou ça casse, pas envie que ce soit un truc à répéter chaque année. Là aussi tout peut changer avec le temps.

Par contre un truc auquel je ne m’identifie pas, c’est quand les gens disent vouloir faire un 1° marathon pour leur 40 ans. Je ne critique pas le fait qu’ils s’inscrivent, c’est très bien, mais voilà, je crois que je suis en forme depuis très longtemps, j’ai fait attention au sport, à la bouffe etc, donc le marathon ce n’est pas le truc qui va faire que je me reprends soin de moi (et que je laisserai tomberai une fois la course finie).

Ainsi soit-il, me voici inscrit pour le Marathon de Paris, qui aura lieu le 7 avril 2024.

À quoi s’attendre?

À en chier bien sûr! Pas de doute que ça va faire mal physiquement et mentalement. Dans ma tête je me dis que j’ai les jambes pour faire 3 heures mais c’est facile de se la jouer sur un blog. Là il reste 4 bons mois, de quoi faire un programme sérieux et réaliste.

D’ailleurs c’est un peu la question du moment: quel programme? quel objectif? quelle fréquence d’entrainements? Idéalement j’aimerais continuer avec le même volume, voire un peu plus si besoin, vu que de nombreux trajets en courant sont en fait des trajets vers ou depuis le boulot. D’office ça fait déjà des dizaines de kilomètres gratuits. Les séances de qualité, je pense que ça ira. Là où j’ai un peu peur, ce sont les sorties longues, ce n’est pas une surprise: courir plus de 20 km d’un coup, ça devient vraiment exceptionnel pour moi, plutôt pour des raisons d’organisation que pour des raisons physiques.

Alors il faudra adapter ça. Je sais que quasi tout le monde profite du weekend pour faire sa sortie longue, moi c’est le contraire: le weekend c’est cool, 10 km le samedi (aller-retour vers la salle de muscu), 10-12 km à tout casser le dimanche, bref quasi du repos. Le plan serait alors de place la sortie longue en semaine, tout en évitant d’impacter les séances de qualité. Ça a l’air faisable.

What’s next?

Le choix du plan et surtout de l’objectif. Je ne ressens pas vraiment de pression, même si ça ne va pas ce n’est pas très grave. Parfois on dit de prendre 2 semaines de coupure, je vais y réfléchir. Comme je cours pas juste pour m’entrainer mais pour le déplacer (muscu, boulot, etc), arrêter totalement implique quelques changements logistiques.

Pour l’objectif mon inexpérience me fait penser que courir à du 4’/km devrait être possible,

Expérience

Courir plus de 42 km j’ai déjà dû le faire pas mal de fois, surtout en trail d’ailleurs. Sur du plat il n’y a pas vraiment quelque chose qui s’en approche dans les courses que j’ai faites. Ça veut dire qu’on part dans l’inconnu, aussi bien point de vue physique que mental.

Pour le physique j’ose espérer que je tiendrai le coup vu les longues courses déjà terminées et aussi le volumr d’entrainement. Pour le mental j’ai l’impression que les sorties longues aideront. Je sais que certains plans proposent de ne pas dépasser un certains nombres de km dans la préparation du marathon, ici je me dis que déjà faire une sortie route de 35 km ça me plairait.